ionisation

Nouvelle version du tableau périodique des éléments. Après une réinterprétation de la première version du tableau de Mendeleïev, cette fois j’ai utilisé un classement des éléments par énergie de première ionisation.
L’abscisse du graphique est le numéro atomique (Z) et l’ordonnée l’énergie en électronvolt (eV).

Certains éléments sont indiqués par leur symbole calligraphié sur un carré gaufré, les autres par un simple carré doré auquel est accolé le numéro atomique en chiffres romains.
Pour la décoration, j’ai utilisé mes petits filigranes en arc de cercle et une copie des traces laissées par la désintégration de particules dans l’accélérateur du CERN.

Enfin, j’ai ajouté quelques équations servant dans le domaine de l’ionisation.

et voici le résultat complet

Commande

Ne pouvant donner mes cours, je continue néanmoins à travailler.
Et une charmante habitante du Canada a eu la gentillesse de me passer commande de petites lettrines filigranées.
Voici les premières, il y en aura d’autres !

Si, vous aussi, souhaitez acheter une lettrine, un monogramme, sur papier, sur parchemin, sur métal, etc, n’hésitez pas à me contacter 🙂

Aujourd’hui, c’est chimie

Et c’est une réinterprétation du tableau de Mendeleïev tel qu’il l’a présenté en 1870.
Il manque bien sûr des éléments par rapport à ce que nous connaissons aujourd’hui et la représentation habituelle inverse les lignes et colonnes par rapport à celle-ci mais il est toujours bon (ou presque), de revenir de temps en temps aux fondamentaux 🙂

J’ai calligraphié les symboles des éléments au brou de noix et j’ai décoré le tableau à l’encre ferro-gallique, agrémentant de petits nuages d’électrons les différentes cases.

Et (je ne devrais pas le dire mais on ne se refait pas), j’avais fait une erreur dans la position de l’or (Au), j’ai découpé la case incriminée et l’ai remplacée par un gaufrage d’une patine dorée que ma femme avait réalisé sur papier kraft. Je trouve ça très beau, c’est normal, c’est ma femme qui l’a fait 🙂

Eosine

J’ai retrouvé, au fond de mon armoire à pharmacie, un vieux (plus de 30 ans) flacon d’éosine aqueuse. Elle est un peu trop transparente à mon goût pour être utilisée telle quelle mais voici un exemple de résultat (étonnant) quand on lâche une goutte d’éosine dans de l’encre ferro-gallique encore humide.

Je suis fasciné par le vert fluorescent, c’est tout à fait inattendu.

Solitude & société

Le weekend du 18 & 19 avril 2020, je donnerai un stage au centre culturel de Welkenraedt. Il sera consacré à l’écriture et à une partie de la décoration de la seconde bible de Charles le Chauve.
J’ai travaillé sur ce manuscrit il y a déjà plus de 10 ans et, en prévision du stage, je m’y remets et tente quelques variations (surtout de teintes) à base d’un texte de Sénèque.

Majuscules décorées et texte original au brou de noix, traduction dans une écriture plus tardive à l’encre ferro-gallique.

Ecrire !


Un beau texte de Colette sur l’acte d’écriture extrait de La vagabonde.
Ce n’est qu’un fragment, elle en parle sous différents aspects, mais c’est celui qui a le plus retenu mon attention.
Qui sais, peut-être que je calligraphierai le reste un autre jour ?

J’ai été très influencé par Rudolf Koch dans cette composition, d’abord avec le titre en NEULAND, puis avec la gothique, inspirée de son livre des signes.

Et, pour apporter du contraste, j’ai choisi une humanistique moins « violente » pour la seconde partie du texte.

Retour aux fondamentaux

Tous les entraîneurs vous le dirons, lorsque rien ne fonctionne, il faut revenir aux fondamentaux.
Voilà donc une nouvelle fleur, motif de ma composition que j’ai déjà pratiqué un certain nombre de fois.
Elle fait 5 cm de diamètre, sur papier artisanal, dorure à la feuille, laque alizarine et gomme arabique pour le fond, encre ferro-gallique pour le filigrane

Je ne suis pas mécontent du résultat, ça me remet en confiance pour me remettre à travailler sur de nouvelles compositions et j’en avais besoin au vu de mes derniers brouillons !

Les mouches

Un brouillon, réalisé il y a déjà bien longtemps.
Il s’agit de morceaux choisis de la pièce Les Mouches de Sartre. J’ai utilisé des gothiques différentes pour les différents personnages.
Les choses évidentes à faire pour la version définitive sont :
– utiliser un papier un peu meilleur que du mi-teintes
– supprimer les versales rouges, rester en monochrome + or, ptet insérer quelques cadeaux à la place
– revoir le script utilisé pour Oreste et Electre
– ajouter quelques passages supplémentaires
– et faire le tout sur un papier assez assez grand pour n’avoir qu’une seule colonne !

Si tout va bien, la version définitive verra le jour cet été.