Ars longa

C’est une maxime éculée mais elle n’en est pas moins vraie.
Et c’est aussi ma façon de vous expliquer pourquoi je n’ai pas posté depuis bien trop longtemps.

J’ai d’abord participé au salon des métiers du livre à Montreuil-Bellay, avec des cours donnés en amont et en aval du dit salon, puis je suis rentré chez moi et, depuis, je travaille sur les prochains cours que je vais donner, le premier sur la liste à l’étranger étant celui sur la seconde bible de Charles le Chauve à Welkenraedt en avril prochain.

Et voici donc une réinterprétation des majuscules décorées qui seront abordées pendant le stage (il faut encore que je crée le modèle de minuscule donc ne vous attendez pas à de nouveaux posts dans l’immédiat).

Le baiser

Poème de Paul Althof, trouvé dans le magazine Ver Sacrum.
Il était donc évident de le calligraphier avec le lettrage Art Nouveau que j’ai récupéré dans le même magazine.
La calligraphie a été réalisée avec une plume palette, hormis les séparations entre vers qui l’ont été avec une plume à dessin, le tout à l’encre acrylique.

Et pour ceux qui voudraient apprendre à réaliser cet alphabet, je rappelle que j’organise un cours dans mon atelier les 4 & 5 avril 2020.
Pour s’inscrire ou pour plus d’informations, contactez-moi 🙂

Béatitudes

Ce projet sera resté en cours pendant près de trois ans mais, enfin, c’est terminé.

Il s’agit donc des béatitudes dans la version de Saint Luc et d’après le texte de la vulgate.
Le B cadelé a été réalisé sur métal (je vous en parlais déjà en février 2017).
Le gaufrage a été réalisé sur un papier chiffon dont j’ai totalement oublié la provenance à partir d’une matrice découpée depuis la même période.

*Je suis plutôt content du résultat, surtout de mes abréviations, ligatures et notes tironiennes à la mode NEULAND mais même sans parler de ces détails, la vue d’ensemble est plutôt chouette, non ?

Le secret que je cherche…

Fin d’année, fin de composition.
J’en ai terminé avec le fragment de L’Été de Camus.
En partie en NEULAND, pour la suite en gothique, les deux scripts étant inspirés de Rudolf Koch.

Aquarelle, encre ferro-gallique et gouache sur papier kraft.

Et j’en profite pour vous souhaiter un très bon réveillon & une excellente année 2020.

Eosine

J’ai retrouvé, au fond de mon armoire à pharmacie, un vieux (plus de 30 ans) flacon d’éosine aqueuse. Elle est un peu trop transparente à mon goût pour être utilisée telle quelle mais voici un exemple de résultat (étonnant) quand on lâche une goutte d’éosine dans de l’encre ferro-gallique encore humide.

Je suis fasciné par le vert fluorescent, c’est tout à fait inattendu.

Solitude & société

Le weekend du 18 & 19 avril 2020, je donnerai un stage au centre culturel de Welkenraedt. Il sera consacré à l’écriture et à une partie de la décoration de la seconde bible de Charles le Chauve.
J’ai travaillé sur ce manuscrit il y a déjà plus de 10 ans et, en prévision du stage, je m’y remets et tente quelques variations (surtout de teintes) à base d’un texte de Sénèque.

Majuscules décorées et texte original au brou de noix, traduction dans une écriture plus tardive à l’encre ferro-gallique.

Proverbes approximatifs

Las des filigranes et ayant un dictionnaire à portée de main, je me lance (avec ma femme) dans la réécriture des proverbes, locutions et autres maximes.

j’aime beaucoup la couleur résultant de l’utilisation d’un gris de Payne en aquarelle sur un fond rose de page de dictionnaire.