Joyeux anniversaire !!

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’Anne, ma femme.
Comme je ne voyais pas trop quoi lui offrir, je me suis lancé dans la fabrication d’une nouvelle monnaie et j’ai commencé par une grosse coupure, 1 million !
Encaissable uniquement auprès de moi et en nature 🙂

La photo est imprimée (oui, je sais, j’aurais du la refaire à la main mais ça fait partie des très nombreuses choses que je ne sais pas faire).
Dorure à la feuille pour la bande contrôle et le point du i, gaufrage pour le numéro, tout le reste est fait à l’aquarelle, différentes dilutions de gris de Payne.

Bleu

Il semble que je ne puisse passer à une autre couleur ces derniers temps.
Et le vitrail réalisé il y a quelques temps m’a donné envie de revenir sur ces motifs.
Cette fois, j’ai « inventé » une petite rosace, gaufrée puis filigranée.
Le gaufrage est moins élaboré, mais ça reste une petite (8 cm de diamètre) réalisation plaisante.

Solitude

Cela fait trop longtemps que je n’ai posté un message sur ce blog. La faute est mienne, mea culpa.
Voici donc une nouvelle réalisation, il semble que je ne puisse me défaire de la NEULAND ces derniers temps.
C’est une citation de Pascal Quignard, gaufrage sur papier noirci à l’encre ferro-gallique, insertion de patine dorée par ma femme.

la solitude, une pierre précieuse, le silence, l’obscurité

Désolé pour la qualité des photos, le noir du papier est assez brillant et je n’ai pas réussi à prendre de bonnes images quel que soit l’éclairage.

Béatitudes

Ce projet sera resté en cours pendant près de trois ans mais, enfin, c’est terminé.

Il s’agit donc des béatitudes dans la version de Saint Luc et d’après le texte de la vulgate.
Le B cadelé a été réalisé sur métal (je vous en parlais déjà en février 2017).
Le gaufrage a été réalisé sur un papier chiffon dont j’ai totalement oublié la provenance à partir d’une matrice découpée depuis la même période.

*Je suis plutôt content du résultat, surtout de mes abréviations, ligatures et notes tironiennes à la mode NEULAND mais même sans parler de ces détails, la vue d’ensemble est plutôt chouette, non ?

Les beaux jours sont enfuis…

…et viennent les ténèbres.

Je ne sais si c’est la fin de l’été qui approche, les différents événements peu réjouissants dans mon existence et plus globalement dans le monde, mais cette citation c’est imposée à moi récemment.
Elle est issue de la pièce Antoine & Cléopâtre de Shakespeare.

J’ai couvert un papier aquarelle d’encre ferro-gallique, papier que j’ai ensuite gaufré. Et une partie du texte a quant à elle été gravée sur zinc pour avoir à la fois le brillant et les ténèbres.

Le script utilisé est une copie approximative d’une gothique de Rudolf Koch qu’il faut que je continue à travailler pour véritablement me l’approprier.

Initiales XIIème siècle pour œuvres du XXIème

Assez content du résultat produit par la combinaison du gaufrage et de l’encre expérimentée sur le texte de Julien Gracq, j’ai décidé de rééditer l’expérience avec des lettrines copiées de manuscrits français du XIIème siècle.
Cette fois j’ai utilisé du brou de noix plutôt que de l’encre de Chine et je trouve le rendu tout aussi intéressant, jugez-en plutôt.

La voix inextinguible du désir

Un nouveau travail à partir d’un fragment du Rivage des Syrtes de Julien Gracq.

Ce fut long et difficile, j’ai fait énormément de brouillons (plus que d’habitude) avant de réussir à produire ce résultat.
Comme souvent maintenant, ça a été réalisé sur un papier du moulin de Kéréon.