Composition & Art Nouveau

Il reste quelques places pour le cours de ce weekend dans l’atelier.
Il sera consacré à l’Art Nouveau et à la composition.
En guise d’exemple de ce qui sera abordé pendant ce stage, quelques images d’un travail en cours sur un fragment des Sonnets à Orphée de Rilke.

première version au crayon

deuxième version retravaillée pour la justification

troisième version à l’encre, premier brouillon de la version finale sans la décoration

Si cela vous intéresse, vous pouvez encore me contacter

Faut être malin

C’est en entendant pour la énième fois ce slogan seriné à la radio que j’ai décidé de mon occupation calligraphique de confinement.
La plupart de mes collègues participent à des « challenges » et mon instinct grégaire étant ce qu’il est (ie inexistant), il me fallait trouver ma propre voie.
Je compose donc à partir de slogans publicitaires, une maxime par jour.
Voici ma production pour l’instant.
Vous me direz que c’est n’importe quoi et je vous répondrai que vous avez tout à fait raison 🙂

vous aimez les chats ?

Les auteurs romantiques, c’est bien. La physique c’est bien aussi !
Premier item d’une série que j’espère longue, avec Schrödinger pour commencer.

Je suis assez content des variations sur les lettres grecques ainsi que du ², sans mentionner les () et le +

Je vais ressortir mes bouquins de physique de l’époque de la fac pour calligraphier d’autres équations, c’est assez amusant, surtout d’y ajouter une légende.
Cette fois, je l’ai faite en anglais, la prochaine sera peut-être en français, allemand ou latin, j’hésite encore.

Il faut bien s’occuper

Alors comme j’ai beaucoup de temps, je décore le plafond de mon atelier avec des tampons de 0 et de 1 (réalisés à la main en découpant de vieilles gommes), une traduction en binaire d’un texte d’un de mes auteurs préférés, Albert Caraco.

J’ai « écrit » environ un douzième du texte pour l’instant, je pense avoir terminé avant la fin du confinement 🙂

Portez-vous bien et restez chez vous

La fleur sur la bouche vermeille…

J’ai terminé le fragment de Théophile Gautier dont je vous entretenais il y a peu.

Evidemment, il y est question de fleur alors j’ai fait une fleur en filigranes. Et, comme je voulais un peu de couleur pour faire écho au « vermeille » du texte, j’ai rajouté d’autres filigranes, en rouge cette fois.

Ars longa

C’est une maxime éculée mais elle n’en est pas moins vraie.
Et c’est aussi ma façon de vous expliquer pourquoi je n’ai pas posté depuis bien trop longtemps.

J’ai d’abord participé au salon des métiers du livre à Montreuil-Bellay, avec des cours donnés en amont et en aval du dit salon, puis je suis rentré chez moi et, depuis, je travaille sur les prochains cours que je vais donner, le premier sur la liste à l’étranger étant celui sur la seconde bible de Charles le Chauve à Welkenraedt en avril prochain.

Et voici donc une réinterprétation des majuscules décorées qui seront abordées pendant le stage (il faut encore que je crée le modèle de minuscule donc ne vous attendez pas à de nouveaux posts dans l’immédiat).

Le baiser

Poème de Paul Althof, trouvé dans le magazine Ver Sacrum.
Il était donc évident de le calligraphier avec le lettrage Art Nouveau que j’ai récupéré dans le même magazine.
La calligraphie a été réalisée avec une plume palette, hormis les séparations entre vers qui l’ont été avec une plume à dessin, le tout à l’encre acrylique.

Et pour ceux qui voudraient apprendre à réaliser cet alphabet, je rappelle que j’organise un cours dans mon atelier les 4 & 5 avril 2020.
Pour s’inscrire ou pour plus d’informations, contactez-moi 🙂

Béatitudes

Ce projet sera resté en cours pendant près de trois ans mais, enfin, c’est terminé.

Il s’agit donc des béatitudes dans la version de Saint Luc et d’après le texte de la vulgate.
Le B cadelé a été réalisé sur métal (je vous en parlais déjà en février 2017).
Le gaufrage a été réalisé sur un papier chiffon dont j’ai totalement oublié la provenance à partir d’une matrice découpée depuis la même période.

*Je suis plutôt content du résultat, surtout de mes abréviations, ligatures et notes tironiennes à la mode NEULAND mais même sans parler de ces détails, la vue d’ensemble est plutôt chouette, non ?