Les beaux jours sont enfuis…

…et viennent les ténèbres.

Je ne sais si c’est la fin de l’été qui approche, les différents événements peu réjouissants dans mon existence et plus globalement dans le monde, mais cette citation c’est imposée à moi récemment.
Elle est issue de la pièce Antoine & Cléopâtre de Shakespeare.

J’ai couvert un papier aquarelle d’encre ferro-gallique, papier que j’ai ensuite gaufré. Et une partie du texte a quant à elle été gravée sur zinc pour avoir à la fois le brillant et les ténèbres.

Le script utilisé est une copie approximative d’une gothique de Rudolf Koch qu’il faut que je continue à travailler pour véritablement me l’approprier.

Miroir, mon beau miroir…

… dis-moi que je suis le plus beau, sinon je te recasse en plus petits morceaux.

Inspirée par le kintsukuroi mais n’ayant pas la quantité nécessaire d’or sous la main, ma femme a réparé un ancien miroir brisé avec du kraft que je me suis chargé de décorer ensuite avec ce petit avertissement 😀

Retour aux fondamentaux

Tous les entraîneurs vous le dirons, lorsque rien ne fonctionne, il faut revenir aux fondamentaux.
Voilà donc une nouvelle fleur, motif de ma composition que j’ai déjà pratiqué un certain nombre de fois.
Elle fait 5 cm de diamètre, sur papier artisanal, dorure à la feuille, laque alizarine et gomme arabique pour le fond, encre ferro-gallique pour le filigrane

Je ne suis pas mécontent du résultat, ça me remet en confiance pour me remettre à travailler sur de nouvelles compositions et j’en avais besoin au vu de mes derniers brouillons !

Les mouches

Un brouillon, réalisé il y a déjà bien longtemps.
Il s’agit de morceaux choisis de la pièce Les Mouches de Sartre. J’ai utilisé des gothiques différentes pour les différents personnages.
Les choses évidentes à faire pour la version définitive sont :
– utiliser un papier un peu meilleur que du mi-teintes
– supprimer les versales rouges, rester en monochrome + or, ptet insérer quelques cadeaux à la place
– revoir le script utilisé pour Oreste et Electre
– ajouter quelques passages supplémentaires
– et faire le tout sur un papier assez assez grand pour n’avoir qu’une seule colonne !

Si tout va bien, la version définitive verra le jour cet été.

J’aime les M

Encore une lettrine à filigrane et encore un M.
Il semble que les gens qui me commandent des lettrines ont tous des prénoms commençant par la même lettre.
Un peu las d’utiliser la forme lombarde, j’ai opté cette fois pour une forme plus ancienne, inspirée du ms. 0202 de la bibliothèque Mazarine (XIIème siècle).

Gravure de vigne blanche

Dernière gravure à l’acide sur zinc, cette fois avec une plaque neuve.

L’initiale fait 2cm de haut.
Le résultat n’est pas trop mauvais mais il faut plus de définition, la vigne est beaucoup trop simple et le vernis n’a pas couvert correctement toute la surface, sans compter que les lignes sont souvent tremblantes.
Néanmoins une bonne preuve de concept.