C’est un peu dans l’air du temps, non ? En tous cas, en faisant du vide dans mes cartons, j’ai retrouvé une version du chapitre 12 de l’Apocalypse de Jean réalisée il y a quelques années.
Il y a de la rustica et de l’onciale pour la version latine, la version en français est en carolingienne. Et il y a de la couleur, trop à mon gout, c’est pourquoi ce travail dort dans un carton.
Cela fait bien trop longtemps que je n’ai rien posté. Différentes contingences m’ont éloigné de mon ordinateur. Pour mon retour, je vous livre un monogramme réalisé il y a déjà quelques semaines mais que je ne voulais pas montrer avant qu’il ne soit arrivé en Australie, chez sa destinataire. C’est chose faite et voici donc le monogramme de Linda, LCK, papier artisanal de lin, dorure à la feuille et, pour ce qui est des couleurs, un mélange de gris de Payne, de bleu de Prusse et de bleu de cobalt. Le cercle de filigranes fait environ 8 centimètres de diamètre.
Une oeuvre à 4 mains et surtout à deux cerveaux. Ma femme m’a proposé ce fragment de Germinal de Zola. Et nous avons travaillé tous les deux sur la composition, l’écriture, les couleurs. Puis, bien sûr, une fois que j’ai eu fini de gribouiller sur le papier, elle a réalisé l’encadrement. Je suis très heureux du résultat.
L’écriture est une humanistique du XVIème siècle, et je suis content d’avoir renoué avec un type de décoration plus ancien, le fonds carrelé pour la bande sur le côté.
Différentes dilutions de gris de Payne et de la dorure à la feuille pour apporter la lumière.
Une soudaine envie de vigne blanche et, comme j’ai trop fait de bleu ces derniers temps, du gris, du gris de Payne, de l’or en coquille et quand même un peu de bleu de Prusse pour finir.
Dans un petit cadré doré chiné par ma femme, cela fait une très belle décoration.
Il semble que je ne puisse passer à une autre couleur ces derniers temps. Et le vitrail réalisé il y a quelques temps m’a donné envie de revenir sur ces motifs. Cette fois, j’ai « inventé » une petite rosace, gaufrée puis filigranée. Le gaufrage est moins élaboré, mais ça reste une petite (8 cm de diamètre) réalisation plaisante.
Quatrième et dernière version de mon fragment des Sonnets à Orphée de Rainer Maria Rilke dont je vous parlais ici. La première version encrée ne me satisfait pas alors j’ai changé pour un lettrage en creux pour la version originale et une version très petite et allongée pour la traduction française.
Le tout est fait sur papier aquarelle, encre ferro-gallique et bleu de prusse
Ma version de la Genèse, en langage informatique (php) et en couleurs (comme dans mon éditeur de code), avec l’affichage du résultat.
On commence par se connecter au serveur caelum (le ciel) avec le nom d’utilisateur Moyses et le mot de passe rubusarderet (buisson ardent) pour accéder à la base de données genesis. Si la connexion échoue, le système affiche un fragment d’un épigramme de Martial : Il n’y a pas de dieu, le ciel est vide. Sinon, on cherche les images de la Genèse et on les affiche par ordre croissant. En cas d’échec pendant cette étape, un fragment du texte de la Vulgate s’affiche : terra est inanis et vacua.
Le texte et les symboles sont inspirés de la NEULAND avec l’introduction de formes onciales d’abréviations et de ligatures. Puis il y a les images, à l’encre ferro-gallique des différents jours : séparation de la lumière et des ténèbres séparation des eaux du haut et du bas séparation de la terre et de l’eau et création des végétaux création de la lune, du soleil et des étoiles création des oiseaux et des poissons création des animaux et de l’homme repos
Voici l’une de mes dernières réalisations sur commande, un monogramme AFC avec la date de naissance du C intégrée au filigrane et dans les tons de rouge.
Il y a donc 2 rouges, deux types de filigranes sans compter les bordures et de la dorure à la feuille.
Cela fait trop longtemps que je n’ai posté un message sur ce blog. La faute est mienne, mea culpa. Voici donc une nouvelle réalisation, il semble que je ne puisse me défaire de la NEULAND ces derniers temps. C’est une citation de Pascal Quignard, gaufrage sur papier noirci à l’encre ferro-gallique, insertion de patine dorée par ma femme.
la solitude, une pierre précieuse, le silence, l’obscurité
Désolé pour la qualité des photos, le noir du papier est assez brillant et je n’ai pas réussi à prendre de bonnes images quel que soit l’éclairage.