Un fragment de 1984 de George Orwell.
La première partie du texte est en lettrage inspiré de la typographie d’une vieille machine à écrire, le dernier mot est dans une NEULAND retravaillée et décorée avec des filigranes.
Le noir est de l’aquarelle, le rouge de l’éosine.
Ce travail fait partie d’une série intitulée dialogues.
J’avance sur mes supports pour le cours sur les initiales et filigranes du XIIème siècle qui aura lieu en avril prochain.
Mais, bien entendu, rien ne vaut la création pour mettre en pratique les éléments trouvés dans les manuscrits. Voici donc un petit morceau d’un travail en cours.
Oui, c’est bien du vert (il faut parfois savoir sortir de sa zone de confort), bientôt une vue complète de cette composition et, en attendant, vous pouvez déjà vous inscrire au cours à l’Arche de Saint-Antoine.
Je ne suis pas fan d’Halloween alors je travaille déjà sur la décoration de Noël pour l’atelier.
Fatigué de nettoyer les fenêtres, j’ai décidé de réaliser ma décoration sur calque qui sera ensuite scotché sur les dites embrasures, c’est moins long à enlever que la peinture acrylique et c’est réutilisable.
Je suis très heureux d’avoir été sollicité par IAMPETH pour la seconde année consécutive dans le cadre de IAMPETH Virtual, un ensemble de 12 démos d’une heure chacune, en ligne et en anglais avec 12 professionnels du monde entier.
Je parlerai (encore) de filigranes mais cette fois d’un motif assez particulier, les spirales !!
On dirait un titre de film, le énième d’une trop longue série lorsque les scénaristes ont perdu toute inspiration et que les producteurs pressent pour un dernier opus afin de rentabiliser un peu plus la licence.
Point de pratiques aussi mercantiles ici !
Je vous propose un cours :
– en présentiel car il est temps de renouer avec les rencontres dans la vraie vie réelle
– en Isère (France), dans ce merveilleux petit village médiéval de Saint-Antoine l’Abbaye, à la communauté de l’Arche qui assurera l’hébergement en pension complète
– en avril 2023 (du 21 au 23) pour fêter Anselme, Alexandre et Georges
– en anglais et en français pour que tout le monde puisse en profiter
– en binôme car Cecilia Boschi proposera un cours de bâtarde italienne au même endroit et au même moment
Nous profiterons de cette conjonction pour vous proposer des moments partagés de démonstrations, conférences, échanges…
Mais je ne vous ai pas encore dit de quoi j’allais parler, si ?
Ah ben non.
Alors le sujet sera les lettrines et filigranes du 12ème siècle, on est à la fin de la période romane, on sent poindre la gothique mais on en est encore loin, les couleurs et formes sont toujours riches et variées.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la page dédiée.
Les inscriptions sont ouvertes et se font sur le site de l’Arche.
Cela fait vraiment longtemps que je ne vous ai pas infligé une de mes lettrines à filigranes. Sans doute parce que j’ai fait une pause et que je me suis consacré à d’autres éléments de la calligraphie.
Voici donc un V bicolore avec des filigranes un peu différents de ce que je fais d’habitude et mes inévitables petits points dorés à la feuille.
Juste un petit mot en passant avec une variation sur la NEULAND, un script que j’affectionne particulièrement pour ses qualités plastiques.
Et comme ça ne suffit jamais, quelques filigranes pour agrémenter le tout.
;)
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Et si vous voulez voir la genèse du mot, voici une petite vidéo avec les déformations successives
Voici deux petites lettrines juste sorties de l’atelier.
Je réinterprète les lettrines puzzles à filigranes telles que je les présenterai à l’Abbaye de Maredret dans le cadre d’un stage organisé par Interligne en mars 2022.
Ici on lit le prénom dans la découpe du fût vertical de la lettre, avec de la dorure pour la contreforme du E final.
Et là je m’amuse avec une forme de fleur qui vient « manger » la lettre et l’orner en même temps avec de la dorure à la feuille de cuivre.
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’Anne, ma femme.
Comme je ne voyais pas trop quoi lui offrir, je me suis lancé dans la fabrication d’une nouvelle monnaie et j’ai commencé par une grosse coupure, 1 million !
Encaissable uniquement auprès de moi et en nature 🙂
La photo est imprimée (oui, je sais, j’aurais du la refaire à la main mais ça fait partie des très nombreuses choses que je ne sais pas faire).
Dorure à la feuille pour la bande contrôle et le point du i, gaufrage pour le numéro, tout le reste est fait à l’aquarelle, différentes dilutions de gris de Payne.
