C’est, en substance ce que disait l’article 35 d’une des premières versions de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen en cas de faillite du gouvernement (ie quand le gouvernement viole les droits du peuple).
Je trouve que c’est une situation qui se reproduit de plus en plus souvent et, je déplore, d’abord que cela arrive puis que, cet article n’ait pas été conservé dans les versions postérieures et inscrite dans notre constitution.
Bref, je ne vais pas me lancer dans des considérations politiques, voici mon interprétation calligraphique du dit article.
J’ai calligraphié l’ensemble avec un morceau de bois taillé en biseau (deux biseaux, un à chaque extrémité), en utilisant un gris de Payne en aquarelle et un rouge de cadmium en pigment avec de la gomme arabique. La signature a été faite à l’encre ferro-gallique.
Et j’ai du abréger par suspension le mot « indispensable » à deux reprises (ie j’ai supprimé les N), avec un titulus afin de conserver la mise en page. Pour les même raisons, j’ai utilisé une esperluette issue des notes tironiennes aux 5ème et 7ème lignes.